Sale temps pour les chevelus mardi soir, Rammstein se produisait à Bercy.
Les moulants y étaient, en Davos style (merci). Après qq pintes happées à la hate au maintenant fameux Café Bercy, Hell Fancho a encore essayé de nous faire rater le début. En tout cas, pas de commentaires à faire sur la première partie puisque Fancho 1er ayant décrété la médiocrité des artistes, on en a à peine entendu un souffle. Rien à foutre, c’était pas le but.
En mode pères de familles, on s’est calé sur le coté de la scène à proximité d’une milf et de son marmot. Quel spectacle désespérant de voir cette crevette de moins de 10 ans s’agitant dans tous les sens tel un myopathe épileptique. Bordel, on est pas au concert de Tokyo Hotel!!
Sale temps pour les chevelus car mieux valait ne pas tenter un hélicoptère trop prêt de la scène.
Rammstein à Bercy, c’est un peu le stade français au stade de France. Non pas que j’imagine Max Guazzini sur scène ou même dans le public, mais parce que la musique n’est finalement pas l’unique intérêt du spectacle.
Si on a pas vu la touffe d’une majorette, faut reconnaitre que l’allemand sait agrémenter son show de toute les possibilités qu’offre la pyrotechnie : des flammes, du feu, des feux d’artifice dans la salle, une arbalète enflammée et j’en passe!
Le tout calé sur les meilleurs succès germaniques depuis 70ans, ça donne une dimension géniale au son et lumière.
Mentions spéciales:
-le piton érectile d’environ 5m du haut duquel un pot de lait enflammé fut déversé sur son camarade en contrebas (largeur dudit piton 70cm maxi sans filet, l’inspecteur du travail apprécierait)
– le canon à foutre sur Pussy, qui balance une sorte de mousse blanche sur les 20 premiers rangs, suivi d’une rafales de confettis qui ont rempli la salle.
Après un concert comme ça, on comprend pourquoi les membres de Rammstein ont les cheveux court, tant le feu est envahissant. Même de notre place, on ressent la chaleur à chaque explosion.
Pour résumer, la belle musique quand c’est bien joué, ça donne envie de danser et d’aller visiter la pologne.
Le concert le plus dingue auquel j’ai eu la chance d’assister. Les teutons ont mis la godasse.
B.